Accouchement d’un papa transgenre
Trystan Reese avait décidé d'arrêter son traitement hormonal pour porter son enfant. Il a annoncé la naissance de Léo ce samedi sur Facebook. Un troisième enfant pour la famille de Trystan Reese. Né femme, l'Américain transgenre avait entamé à l'âge de 19 ans un traitement hormonal sans jamais aller jusqu'à la greffe de pénis. Il avait ensuite décidé d'en stopper la prise pour tomber enceinte, avant d'annoncer, samedi, la naissance d'un petit Léo sur Facebook. "Notre beau bébé est né ! 4,55 kilos, 54,6 cm. Trystan et le bébé se portent bien et on est sur un petit nuage", a fièrement annoncé son compagnon Biff Chaplow. La page Facebook de Trystan Reese avait été suivie par près de 15 000 personnes sur Facebook. Son histoire avait trouvé un écho important dans les médias. Régulièrement, celui qui se présentait comme un "homme enceinte"donnait des nouvelles de sa grossesse sur les réseaux sociaux. À 34 ans, l'homme a ainsi donné naissance à son troisième enfant. Les deux premiers avaient été adoptés.
Les désertions de l’armée Syrienne libre
Au sein de l’Armée syrienne libre (ASL), les divergences intestines s’aggravent et les désertions se poursuivent, a annoncé à Sputnik sous couvert de l’anonymat un représentant des Forces démocratiques syriennes (FDS). Selon des sources au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS), dont les milices kurdes YPG constituent le noyau, les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL) qui ont participé à l'opération Bouclier de l'Euphrate avant d'avoir suivi leur entraînement en Turquie, ne cessent de déserter les rangs de l'ASL pour rallier les troupes gouvernementales syriennes ou les forces des FDS. « La semaine dernière, 60 hommes des divisions du Sultan Murad et Feylek El Sam, ainsi que de l'unité spéciale Alparslan, faisant partie de l'ASL, ont abandonné leurs positions et sont passés de notre côté. Une partie d'entre eux ont rallié les troupes gouvernementales syriennes », a déclaré à Sputnik un représentant des FDS qui a préféré ne pas décliner son identité. Et d'ajouter qu'encore six combattants du bataillon Front de Damas de l'ASL avaient rejoint les FDS. « Il se sont rendus avec leurs armes aux combattants du Conseil militaire à Manbij, exprimant leur désir de nous rejoindre. À l'heure qu'il est, nous sommes en train de nous renseigner sur ces six individus, dont deux sont originaires de Raqqa et les autres sont d'Alep et de Deir ez-Zor », a poursuivi l'interlocuteur de l'agence. Selon les informations fournies par ces transfuges, les rangs de l'Armée syrienne libre (ASL) ne cessent de se vider du fait de l'aggravation des divergences intestines qui dégénèrent souvent en affrontements.
Le premier divorce européen
Le compte à rebours est engagé ! Londres a en effet activé l'article 50 du traité de Lisbonne, qui enclenche le processus de sortie de l'UE. A l'occasion d'un séminaire à Reims la semaine dernière, j'ai eu l'occasion d'en discuter avec plusieurs personnes, et nous étions tous d'accord pour dire ceci : l'étape des négociations entre l'Union Européenne et Londres s'annonce malaisée. Un compromis est d'ailleurs loin d'être certain, car les deux parties sont en désaccord sur tout ou presque. En fait, les deux parties ne sont même pas d'accord sur la procédure à adopter ! En effet, le Royaume-Uni veut divorcer et négocier ses futures relations avec l'Europe en même temps, alors que cette dernière entend faire les deux à la suite : d'abord le divorce, ensuite d'éventuelles relations. On peut donc légitimement douter que l'Europe et le Royaume-Uni arrivent à une entente en deux ans à peine ! Mais dans ce cas, qu'arrivera-t-il ? En théorie, deux ans après la notification, si aucun terrain d'entente n'a pu être trouvé, le Royaume-Uni sera exclu de l'Europe. C’est le drame évoqué par la presse britannique, qui remettrait au goût du jour des frontières pour les biens comme pour les personnes et entraverait tous les mécanismes mis en place (relatifs au transport, à la santé...). Une situation de ce genre est redoutée par les spécialistes (et ce, tant par les milieux patronaux que par les travaillistes). Malgré tout, Theresay May prévient qu'il vaut mieux ne pas avoir d'accord qu'un mauvais accord. Bruxelles, de son côté, ne prend pas vraiment ces assertions très au sérieux : elles sont en fin de compte très prévisibles en début de négociations, quand les parties s'efforcent de s’imposer en vue d'affaiblir l'autre. C'est un peu l'équivalent du haka, en somme. Et puis, Bruxelles pense aussi que la pression en provenance des milieux d’affaires sera de plus en plus importante à mesure que la date approchera, ce qui poussera le gouvernement britannique à conclure en définitive un accord avec Bruxelles. Ce qu’on peut d'ores et déjà prédire, c’est qu’il y aura dès cette année un vrai débat sur le modèle de développement économique que va devoir adopter le Royaume-Uni ! En tout cas, j'ai passé un excellent moment lors de ce séminaire à Reims. Voilà l'agence qui a monté l'événement, si vous voulez jeter un oeil.
La Yaris hybride
La plus française des citadines japonaises se porte bien et fait le bonheur de Toyota, sa maison mère. Fabriquée dans l’usine d’Onnaing, dans le Nord, la Yaris a, au fil du temps, amélioré des points cruciaux (insonorisation, tenue de route) mais surtout démocratisé la motorisation hybride. Apparue en 2012, cette déclinaison a rapidement trouvé sa place sur le marché européen. Pas trop onéreuse, très agréable à conduire en milieu urbain (beaucoup moins sur autoroute en raison des hurlements d’une boîte à variation continue moulinant dans les tours), respectueuse à son modeste niveau de l’environnement, la Yaris hybride a d’autant plus réussi sa carrière commerciale que, hormis la méconnue Honda Jazz hybride, elle n’a jamais eu, dans son segment, de concurrence. Aujourd’hui, la voie est encore plus libre, puisque la direction de Honda a fait savoir que sa nouvelle Jazz ne serait pas exportée dans sa version hybride en Europe, alors qu’elle existe au Japon. Voilà donc la petite Toyota seule citadine hybride du marché, de quoi envisager un avenir radieux pour ce modèle vertueux. En France, 52 % des Yaris vendues sont déjà pourvues d’une double motorisation, thermique et électrique. Un pourcentage qui devrait encore grimper avec la nouvelle mouture, plus aboutie, que le constructeur japonais commercialise depuis avril. La clientèle française apprécie d’ailleurs particulièrement les modèles hybrides de la marque (de la Yaris à la Prius en passant par le C-HR ou le RAV 4) : en 2016, sur 80 000 véhicules vendus, 45 000 étaient hybrides. Il ne s’agit certes pas à proprement parler d’une nouvelle Yaris. Toutefois, 40 % des pièces ont été changées par rapport à la troisième génération, et 90 millions d’euros ont été investis dans ce projet, qui a notamment mobilisé le centre de design européen de la marque nippone, installé à Sophia Antipolis, dans les Alpes-Maritimes. Tout cela permet à la Yaris 2017 de réaliser un saut qualitatif. Une évidence dès que l’on pénètre dans l’habitacle, beaucoup plus soigné qu’auparavant, avec des plastiques souples, une nouvelle planche de bord très réussie avec affichage digital et écran tactile de 7 pouces. Extérieurement, cette Yaris modernisée propose une face avant plus agressive, une ligne de caisse plus apparente et de nouveaux feux à LED. Sur route et à vitesse relativement élevée, la version hybride se montre évidemment moins à l’aise que la Yaris essence équipée du nouveau moteur 1,5 litre, mais le désagréable braillement de la boîte CVT a été atténué par les ingénieurs maison, qui ont soigné l’insonorisation. Recalibrées, les suspensions se montrent plus prévenantes que par le passé. De fait, cette Yaris hybride embourgeoisée reste plus que jamais une alternative séduisante pour celles et ceux qui veulent rouler (relativement) propre sans se ruiner, même si, pour la version hybride la plus luxueuse, il faudra tout de même débourser plus de 20 000 euros.
Sous le verre
Vous les voyez, ces plafonds de verre qui nous surplombent ? Parce qu'ils sont nombreux. Ne croyez pas qu'ils ne sont destinés qu'aux femmes : nous avons tous notre plafond de verre. Il suffit d'ailleurs de consulter l'actualité pour s'en rendre compte.
Et ça tombe bien, c'est bien de cela dont il sera souvent question sur ce blog : d'actualité. Parce que celle-ci est véritablement passionnante, depuis quelques années : c'est un feuilleton où chaque rebondissement nous conduit dans une direction inconnue. Qui eût cru en l'incroyable percée de l'EI ? Qui aurait cru qu'un milliardaire pourrait prendre la tête de la première puissance mondiale ? Qu'un type de moins de 40 ans puisse se présenter à la présidentielle française, et soit en mesure de l'emporter ? Mieux encore, qu'un Mélenchon puisse bondir dans les sondages au point de peut-être passer au second tour ? Et imaginez un peu les conséquences de chacun de ces événements pour notre avenir !
A leur manière, chacun de ces événements représente un plafond de verre pour nous, pour nos enfants, ou pour nos voisins. D'où l'importance de les étudier, de les comprendre, de les décoder. Quitte à devoir se cogner au plafond, autant savoir à quoi s'attendre, n'est-ce pas ?