De la chimie de l’internet
Les mêmes remarques s'appliquent à l'attraction des atomes et des molécules. Tant que la distance les sépare, ils peuvent le traverser dans l'obéissance à l'attraction; et le mouvement ainsi produit peut, par des appareils appropriés, être amené à effectuer un travail mécanique. Quand, par exemple, deux atomes d'hydrogène s'unissent à un atome d'oxygène pour former de l'eau, les atomes sont d'abord attirés l'un vers l'autre: ils bougent, ils s'affrontent, puis, en vertu de leur résilience, ils reculent et tremblent. À ce mouvement frémissant nous donnons le nom de chaleur. Cette vibration atomique n'est que la redistribution du mouvement produit par l'affinité chimique; et c'est le seul sens dans lequel on peut dire que l'affinité chimique est convertie en chaleur. Nous ne devons pas imaginer l'attraction chimique détruite ou convertie en quelque chose d'autre. Car les atomes, lorsqu'ils sont mutuellement agrafés pour former une molécule d'eau, sont maintenus ensemble par l'attraction même qui les a d'abord attirés l'un vers l'autre. Ce qui a vraiment été dépensé est l'attraction exercée à travers l'espace par lequel la distance entre les atomes a été diminuée. Si l'on comprend cela, on verra tout de suite que la gravité, comme on l'a déjà dit, peut, en ce sens, être convertie en chaleur; qu'il n'est en réalité plus un agent remarquable et inconvertible, comme on l'affirme parfois, que l'affinité chimique. En exerçant une certaine traction à travers un certain espace, un corps est amené à se heurter à une certaine vitesse définie contre la terre. La chaleur est ainsi développée, et c'est le seul sens où l'on peut dire que la gravité est convertie en chaleur. En aucun cas, la force, qui produit le mouvement annihilé ou changé en toute autre chose. L'attraction mutuelle de la terre et du poids existe quand ils sont en contact, comme quand ils étaient séparés, mais la capacité de cette attraction à s'employer dans la production du mouvement n'existe pas. La transformation, dans ce cas, est facilement suivie par l'œil de l'esprit. D'abord, le poids dans son ensemble est mis en mouvement par l'attraction de la gravité. Ce mouvement de la masse est arrêté par collision avec la terre, se brisant en tremblements moléculaires, auxquels nous donnons le nom de chaleur. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog de spécialiste en référencement naturel à Lille qui est très bien fait sur ce thème.
Plus de visiteurs au Louvre
Le Musée du Louvre, dont la fréquentation a souffert en 2016 de la baisse du nombre de touristes étrangers à Paris, a accueilli 8,1 millions de visiteurs l’an passé, soit une hausse de 10%, a annoncé lundi la direction du musée. Particulièrement touché par la baisse des touristes dans la capitale française à la suite des attentats de 2015, le «musée le plus visité du monde», a vu sa fréquentation, en 2016, baisser de 13%, avec 7,4 millions de visiteurs. L’institution a en outre été contrainte, cette année-là, de fermer quatre jours début juin en raison de risques d’inondation. L’année 2017 a été marquée par un retour des touristes étrangers (70% des visiteurs, soit 5,6 millions). Ils proviennent notamment des États-Unis (15%, en progression de 25%), de Chine (9%), de Grande-Bretagne (4%) et d’Allemagne (3,5%). Certaines nationalités, dont la fréquentation s’était effondrée, font un retour en force comme les Russes (+ 115%), les Japonais (+ 73%) ou les Brésiliens (+ 67%). La hausse de la fréquentation est due pour une bonne part au succès de l’exposition Vermeer et les maîtres de la peinture de genre, qui a été vue par près de 325.000 personnes. L’exposition Valentin de Boulogne, dont les billets étaient couplés avec Vermeer, a accueilli 205.000 visiteurs. Enfin, le musée du Louvre-Lens (Pas-de-Calais), qui vient de fêter ses cinq ans, a attiré 450.000 visiteurs l’an dernier et plus de 2,8 millions depuis son ouverture, ce qui en fait le troisième musée le plus visité en France hors de Paris. Cette progression s’inscrit dans un contexte d’affluence retrouvée dans la plupart des musées parisiens en 2017, avec le succès de l’exposition Dior au Musée des Arts décoratifs (plus de 700.000 visiteurs), une fréquentation exceptionnelle au Petit Palais (1,1 million sur l’année). Sans oublier le record d’affluence à la Fondation Vuitton avec la collection Chtchoukine (plus de 1,2 million de visiteurs).