Le plafond de verre

12Mai/18Off

Je pilote et je vole

Parfois, j'éprouve le besoin irrépressible de dépenser mon argent dans l'activité la plus improbable. Impossible de résister (et aucune envie non plus, à vrai dire). C'est ainsi que, avant-hier, j’ai pu réaliser un de mes rêves : prendre un cours de pilotage d'avion. Bien entendu, il ne s’agissait pas d’un A330 mais d’un modèle consacré à l’aviation dite de loisir : un Piper. Et je dois dire que le format de l'appareil n'a pas amoindri le plaisir de l'expérience, bien au contraire ! J'ai effectué ce baptême à l'aéroport St Hubert, en Belgique. La question qui vous vient certainement à l'esprit est : est-ce difficile ? La réponse est non. Piloter un avion de petite taille est à la portée de tous (d'ailleurs, on peut apprendre à piloter avant même d'être assez âgé pour avoir le permis B, c'est dire combien c'est possible). Les phases les plus alarmantes sont, comme vous pouvez le deviner, le décollage et l’atterrissage de l’avion. Mais une fois dans les airs, ce n'est que du bonheur. Et même le décollage n'est pas aussi terrible qu'on peut le croire, pour tout dire. Comparativement à un décollage de avion de ligne, tout est beaucoup plus plaisant. Et même si l'on stresse un peu au moment de quitter la piste, on est bien vite récompensé de ses efforts : à 300 mètres de hauteur, la vue est déjà magnifique. La vue panoramique qu'on peut avoir depuis un petit avion n'a aucune comparaison avec l'image décolorée qu'on peut à peine discerner depuis la petite fenêtre d'un Boeing. Mais si les vues sont sublimes, ce qu'il y a de mieux, c'est le pilotage lui-même. Il faut dire que manier le joystick est véritablement grisant. En premier lieu parce que de simple témoin on devient acteur, ce qui n'est pas négligeable, et ensuite parce que cette sensation est en soi excellente. On ressent les bourrasques de vent qui dévient la trajectoire de l'appareil et on a parfois l'impression de repousser le vent quand on oblique, même légèrement. C’est quelque chose d'intense. Assez épuisant, aussi. Lorsqu'on est un débutant, on ne sait pas vraiment où doit aller le regard : à la multitude de cadrans ? A ce qu’il y a devant nous ? Il faut également forcer sur le joystick (même si ce dernier est agile, il envoie aussi un retour de force qu'on ressent pleinement). En tout cas, que l'aviation vous intéresse ou non, voilà une expérience fascinante que je vous conseille de tenter au moins une fois. Je vous mets le lien vers le site qui m'a servi pour ce baptême dans les Ardennes. A lire sur le site internet de ce de pilotage en avion.

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